Le playboy du mois n°1: Steve McQueen

En cette journée de la femme, un peu d’équité: même si je sais que beaucoup de lectrices apprécient aussi les pinups, que pensez-vous de temps en temps de laisser la place aux plus beaux spécimens masculins des années 70?

Steve McQueen (24 mars 1930, Beech Grove, Indiana – 7 novembre 1980, Ciudad Juárez, Mexique) Mens. 1,75m, 70kg

L’acteur américain Steve McQueen, surnommé « The King of Cool » était aussi producteur, pilote automobile et pilote de moto américain.

Abandonné tout petit par sa mère, jeune veuve, il est élevé par son oncle, avant de retrouver sa mère pour vivre avec elle à Los Angeles. Il lui fera payer son abandon en lui menant la vie dure, trainant notamment à des bandes de voyous de Los Angeles. Il quitte l’école et passe quelques temps dans la marine marchande puis comme mécanicien chez les Marines, avant d’entamer des études à l’Actors Studio de New York. Il finance ses études grâce à ses gains dans les courses de moto auxquelles il participe le weekend.

Star de cinéma
Après quelques petits rôles au théâtre et au cinéma, c’est la série télévisée qui lui amène la célébrité: il est le chasseur de primes « Josh Randall », héros de la série Au Nom de la Loi (Trackdown) à partir de 1958.
Au cinéma, il est à la même période l’un des Sept Mercenaires, puis le héros de La Grande Évasion, où il propose la géniale idée de l’évasion à moto, devenue mythique. Steve enchaine en 1968 deux films devenus cultes: il séduit Faye Dunaway dans L’Affaire Thomas Crown et mène une des course-poursuites les plus célèbres de l’histoire du cinéma dans Bullitt. Il devient l’acteur le mieux payé des années 70 et enchaîne les succès avec Guet-Apens (The Get-Away),Papillon ou La Tour Infernale.
Mais Steve disparait d’Hollywood, préférant les courses de moto aux projecteurs d’Hollywood. Il part en balade à travers les USA dans son van ou sur une de ses vieilles motos Indian. En 1980, il meurt d’une crise cardiaque lors d’une opération d’un cancer du poumon. Ses cendres sont  dispersées dans l’Océan Pacifique, conformément à ses dernières volontés.

Pilote émérite
Passionné de sports mécaniques et compétiteur de talent, notamment en moto, Steve réalise dès qu’il le peut les cascades sur ses films, notamment la plus grande partie de la course-poursuite de Bullitt et de l’évasion en moto de La Grande Evasion, sur sa propre Triumph 650 TR  Trophy, où il se poursuit carrément lui-même en uniforme allemand dans une des séquences!

En 1970, il termine 2è des 12 heures de Sebring au volant d’une Porsche 908, 23 secondes derrière la Ferrari 512S de Mario Andretti alors qu’il pilote avec une jambe dans le plâtre, suite à un accident de moto! il participe aussi au sein de l’équipe américaine d’enduro au championnat du monde en Allemagne en 1963.
En 1971, il consacre un film à sa passion des sports mécaniques avec le film Le Mans. Le succès n’est pas au rendez-vous malgré le rendu à l’écran, très fidèle à la réalité de la course. De plus, Steve est déçu: les assureurs du film refusent qu’il participe réellement à l’épreuve des 24 Heures pour tourner le film.
Steve compte parmi sa collection au moment de sa mort plus de 100 motos et une dizaine de voitures: les Porsche 917 et 908 et la Ferrari 512 du film Le Mans, une Ferrari 250 Lusso Berlinetta de 1963, une Jaguar Type-D XKSS et une Porsche 356 Speedster. Il ne parviendra par contre jamais à acquérir la 2è Ford Mustang GT 390 qu’il conduit dans Bullitt (la 1ère est détruite car trop abimée), son propriétaire refusant de la vendre à tout prix.
Pilote d’avion expérimenté, il en possède aussi plusieurs modèles.


Le style McQueen
Gros fumeur, comme les autres acteurs de l’époque, buvant avec excès à la moindre occasion, et abusant aussi des drogues, Steve garde pourtant un corps d’athlète au long de sa carrière: il se livre chaque jour à deux heures d’exercice, incluant de l’haltérophilie et un footing de 8 km, et pratique aussi les arts martiaux.
Malgré un style plutôt classique de jeune rebelle américain, son côté cool et chic, avec des tenues plutôt sportswear dérivées de ses vêtements de pilote, devient vite une référence.
Les pièces essentielles de sa garde-robe sont les desert boots, les lunettes de soleil Persol 714, un T-shirt simple en côton et un sweat-short bleu marine, avec un pantalon en jean ou chino beige et une veste de sport. Il est tout aussi à l’aise en costume de tailleur cintré et popularise aussi le gilet col châle à torsades épaisses.
Enfin, Steve affectionne surtout particulièrement les vêtements de pilote: blouson et gants en cuir, bottines et la fameuse montre Tag Heuer Monaco qu’il a popularisé dans Le Mans.
Steve McQueen est une des icônes de la mode des années 70, il est d’ailleurs le 1er homme a faire la Une du magazine de mode Harper’s Bazaar.

Look sporstwear
Avec ses fameuses Persol
Tailleur cintré
Cardigan à col châle
Un peu d’exercice…


…avant un petit plongeon!

Steve McQueen fait le mécanicien sur le tournage de l’affaire Thomas Crown

5 réflexions au sujet de « Le playboy du mois n°1: Steve McQueen »

  1. Enfin, le playboy en question n'est pas à poil, lui… Enfin, Steve McQueen reste Steve McQueen donc je dis miam !

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