R.I.P. : Annie Girardot

Avec plus de 100 films pendant une carrière longue de 50 ans de carrière, « La Girardot » reste une des actrices françaises les plus populaires des années 70.
Dans des rôles comiques ou tragiques, elle incarne toujours des femmes fortes et défendant un certain féminisme typique de son époque.
Atteinte de la maladie d’Alzheimer, elle est décédée lundi 28 février à l’âge de 78 ans.

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Née le 25 octobre 1931 à Paris, élevée par sa mère seule (son père, Auguste Heflinger, issu d’une grande famille bourgeoise belge, car il décède alors qu’elle a deux ans) sage-femme, elle s’oriente naturellement vers le métier d’infirmière avant de se découvrir une vocation pour le métier de comédienne.

Elle prend des cours de théâtre dès 18 ans, s’inscrit dans un Centre d’art dramatique puis au Conservatoire où elle côtoie de Jean-Pierre Marielle, Jean Rochefort ou Jean-Paul Belmondo. Elle se produit en même temps dans les cabarets de la rive gauche où elle chante sous le pseudonyme d’Annie Girard ou joue dans des sketchs complètement déjantés en maillot de bain, notamment avec Michel Serrault.
En 1954, elle réussit brillamment l’examen de sortie du Conservatoire et entre à la Comédie Française où elle travaille tout le répertoire pendant 4 ans: Courteline, Molière, Paul Claudel, Hugo… Elle renonce à un contrat de sociétariat de 20 ans et préfère partir en tournée et tenter sa chance au cinéma.

Elle obtient un premier succès avec le film Rocco et ses frères de l’italien Visconti, avec Alain Delon, où elle incarne Nadia, une jeune prostituée qui succombe à la jalousie de son amant.
Elle enchaine les films dans plusieurs pays d’Europe et obtient de beaux succès notamment avec les films d’Audiard Elle boit pas, elle fume pas, elle drague pas mais elle cause en 1970 et Elle cause plus, elle flingue en 1972.
En 1971, La Vieille Fille, avec Philippe Noiret est une des comédies les plus insolites et les plus réussies de l’époque. La même année, elle est à l’affiche de Mourir d’aimer, l’histoire vraie d’une enseignante marseillaise, qui a eu une liaison avec un élève mineur en mai 1968. Condamnée, elle se suicide en prison peu après. Le film déchaîne les passions et attire six millions de spectateurs.

Elle reçoit en 1977, le César de la meilleure actrice pour Docteur Françoise Gailland.
Elle s’inscrit à nouveau dans un rôle féministe en 1978 avec Cause toujours tu m’intéresses puis signe la comédie La Zizanie avec Louis De Funès, immense succès populaire et apogée de sa carrière.
Ses tentatives pour percer dans la chanson seront par contre des échecs.

Je vous mets une petite vidéo extraite d’Elle cause plus… elle flingue, et quelques photos sexy bien sûr! 

(La seule bonne nouvelle, c’est que les chaînes télévisées vont se battre pour nous repasser tous ses films…)

Dans Les Novices, avec B.B.

6 réflexions au sujet de « R.I.P. : Annie Girardot »

  1. alors messieurs les journaliste sachez que monsieur heflinger auguste n'était pas belge du tout. Je le sais car sait mon arrière grand père .

  2. Il y a une chose que l'on n'a pas suffisamment dite, c'est qu'en plus de son talent, elle avait aussi un corps sensationnel…

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