Searching for Sugar Man, ou l’histoire de Sixto Rodriguez, musicien oublié dans son pays qui ignore qu’il est une star à l’autre bout de la planète.
Sixième d’une famille de 6 enfants, immigrés mexicains à Détroit, Michigan,
c’est en musique que Sixto racontera la pauvreté des centres villes américains. En plein mouvement hippie, influencé par le blues de son père, il a 25 ans lorsqu’il enregistre un 1er single, I’ll Slip Away, en 1967.
En 1969, il signe avec le label Sussex et enregistre son 1er album, Cold Fact. Mélodies folk avec une touche de soul, textes profonds, l’excellent album ne trouve pas son public et il n’en vendra même pas 10 exemplaires, malgré plusieurs bonnes critiques. Rebelote un an plus tard avec Coming From Reality, enregistré en Angleterre. Le contrat de Rodriguez se termine sur ce double échec, et il se retire de la musique (les rumeurs racontent alors qu’il se serait suicidé sur scène), et se réfugie dans la philosophie et la politique tout en travaillant sur des chantiers. Il est diplômé de philosophie en 1981.
Searching for Sugar Man
Ce que Sixto ne sait pas, c’est qu’il est une star et un symbole de la lutte contre l’Apartheid en Afrique du Sud, où on le surnomme Jesus Rodriguez. Après avoir épuisé les stocks du label Sussex, un label australien, Blue Goose Music, achète les droits et ressort les 2 albums ainsi qu’une compilation, At His Best, incluant des inédits et son 1er single. Sans que Rodrigue ne se doute rien, son best of devient culte et passe disque de platine en Afrique du Sud.
Ses deux albums connaîtront un certain succès tardif en Australie ou Sixto réapparait pour une tournée en 1979 puis à nouveau pour un ultime concert en 1981 avec Midnight Oil avant de disparaître encore une fois.
Des années plus tard, deux fans sud-africains décident de retrouver la trace de leur idole mystérieusement disparue. Searching for Sugar Man raconte à la fois la découverte par ces 2 fans de ce qu’est devenu leur idole et par Rodriguez de son succès inespéré de l’autre côté de l’océan.
Comme quoi, à l’instar de musiciens comme Compay Segundo ou Seasick Steve, la célébrité internationale peut arriver à tout âge.
Quoi que vale le film, la musique du gars Rodriguez est effectivement très au-dessus de la moyenne et pour le moins recommandable.
You should see it Tom, very nice music and a great story.
But remember that the filmmaker Malik Bendjelloul has done some edits to Rodriguez life.
Some parts are missing but a great doc either way…..
Merry X-mas Tom.
Vic Ternetto
Great musical doc. Best I've seen since Buenavista Social Club.
And guess what? I've got tickets for his concert in Paris in June! Yeah