Clint Eastwood (né le 31 mai 1930 à San Francisco, Californie) 1,93m

Acteur, compositeur, réalisateur et auteur américain, Clint Eastwood est connu dans les années 70 pour ses rôles de l’Homme sans nom et de l’Inspecteur Harry.
Il est plus connu par la suite pour sa carrière de réalisateur.

Jeunesse
Dès la naissance, Clinton Jr. est une « petite » célébrité, plus gros bébé de la maternité avec ses 5,2 kg, les infirmières le surnomment « Samson » tellement il est grand!
Peu porté sur l’école, il enchaine les petits boulots pendant sa scolarité: caddy sur un terrain de golf, distribution de journaux, tonte des pelouses, emballage des courses dans une épicerie, bucheron, veilleur de nuit…
Au lycée technique, il s’intéresse surtout aux voitures et aux filles. Mais la formation de maître-nageur qu’il suit en parallèle à la Croix-Rouge lui permet de servir comme professeur de natation lors de son service militaire. C’est pendant son service qu’il rencontre Margaret Neville Johnson (« Maggie »), qu’il épouse à Noël 1953.
Repéré par Universal pour son physique de beau jeune homme de 1,95 mètre, il tourne dans des films à petits budgets et intègre la Universal Talent School où il apprend la comédie.Malgré quelques rôles (parfois même non crédités), son contrat d’un an n’est pas reconduit. Mais un ami l’aide à décrocher un grand rôle dans La VRP de choc (First Traveling Saleslady). Quelques petites rôles plus tard, il ne parvient toujours pas à décrocher un contrat avec une major.
Fils d’une mère amatrice de jazz et d’un père guitariste-chanteur, Clint s’essaye aussi à la musique: clarinette, piano, … et sort en 1959 son premier album de country, Cowboy Favorites (sans succès).

 1ers rôles: la période western
La même année, il réussit enfin à obtenir un grand rôle dans la série télévisée Maverick. Mais c’est toujours sa femme Maggie qui finance la famille grâce à son emploi comme mannequin.
Prêt à abandonner le cinéma, il signe finalement un contrat grâce à son nouvel agent qui lui trouve le rôle d’un cow-boy nommé Rowdy, dans la série Rawhide. Son nom commence à être connu: Son salaire s’élève désormais à 750 $ par épisode et  il achète nombre de voitures et de propriétés.
Clint récupère le script d’un western italien tourné en Espagne: Pour une poignée de dollars, avec une très bonne intrigue: il signe un contrat de 15000$ pour le rôle de « l’homme sans nom ». Le film est le succès imprévu de l’année dans toute l’Europe!
Clint Eastwood s’engage avec Sergio Leonepour la suite, Et pour quelques dollars de plus, avec Lee Van Cleef, et Sophia Loren (qui le proclame « plus grande star masculine d’Italie ») puis le 3e épisode de la trilogie, Le Bon, la Brute et le Truand.
Ce succès européen lui ouvre les portes d’Hollywood: Pendez-les haut et court, son 1er western américain, (suivi d’un contrat avec Universal), Un shérif à New York, Quand les aigles attaquent et un film musical, La Kermesse de l’Ouest, en 1969.
En 1970, il réalise son 1er film, Un frisson dans la nuit,où il y joue également le rôle principal, qui reçoit un très bon accueil.

Harry superstar
La consécration arrive en 1971: Clint récupère le rôle refusé par Frank Sinatra du détective Harry Callahan dans L’Inspecteur Harry (Dirty Harry). Harry est n°1 au box-office. 2 ans plus tard, la suite, Magnum Force obtient un plus grand succès encore!
Entre temps, Clint Eastwood a réalisé son 2e film, le western L’Homme des Hautes Plaines.
Il enchaîne avec :
– La Sanction (réalisateur et acteur), un échec,
– Josey Wales hors-la-loi, sur lequel il renvoie et remplace le réalisateur et rencontre l’actrice Sondra Locke avec qui il démarre une relation.
– L’inspecteur ne renonce jamais, (The Enforcer), 3e volet du Détective Harry en 1976
– L’Épreuve de force Sondra Locke, en 1977 (sa femme demande Maggie Johnson alors leur séparation)
– Doux, dur et dingue (Every Which Way But Loose) comédie avec un orang-outan! en 1978

Le Style Clint Eastwood
Clint est marqué à vie par le personnage solitaire et taciturne de « L’Homme sans nom »: une grand silhouette à la sa carrure solide, des yeux clairs caché au fond d’un visage énigmatique et un jeu d’acteur minimaliste avec plus de silences que de dialogues.

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