Mr Eddy tire sa révérence

Icône du twist et du rock’n’roll ds les années 60, Eddy a dans les années 70 empruntées les funk, pop, hard-rock… avec un succès mitigé avant de retourner à la source: la musique noire américaine.
Après plus de 50 ans de carrière, Monsieur Eddy a fait ses adieux à la scène lors d’un dernier concert le 5 septembre 2011.
Penchons-nous un peu sur une partie plus sombre de sa carrière: le début des années 70

Après la vague du rock n roll et du twist dans les années 60, Eddy se perd un peu dans les années 60 entre les hippies, le funk, le disco… Après 10 ans de carrière, il est en pleine traversée du désert. Il le dit lui-même dans sa chanson Cash:

J’ai vingt-neuf ans maintenant et je chante depuis plus de dix ans
Ma carrière est en dent de scie, des succès parfois l’oubli
Mais je n’ai rien à me reprocher, car j’ai toujours chanté avec sincérité

Pour palier les maisons ventes de disque, sa maison de disques Barclay ressort des compilations des tubes de ses débuts avec les Chaussettes Noires…
Eddy, qui ne manque pas d’humour et d’autodérision, anime à cette période une émission de radio sur France Inter: En attendant que ça passe

avec Magma

Il expérimente alors différents styles, notamment avec Michel Polnareff, Joël Daydé, les groupe Zoo et Axis ou encore Magma, avec qui il enregistre l’album Zig Zag en 1971.

Si le succès n’est pas au rendez-vous, les titres d’Eddy restent de qualité, et on peut notamment retenir Vaudou, ou l’adaptation en français du Superstition de Stevie Wonder, sur l’album Ketchup électrique (1973), dans la grande tradition des adaptation à la Eddy.
A la même époque Eddy chante La chanson de Judas dans l’adaptation en français de la comédie musicale Jesus-Christ superstar.


http://www.deezer.com/embedded/small-widget-v2.swf?idSong=2294554&colorBackground=531B2C&textColor1=F6BED8&colorVolume=FC6DFA&autoplay=0
 

avec Polnareff


C’est en revenant à ses racines, le rock’n’roll, qu’il retrouve le succès.Il sort en 1974 Rocking in Nashville (qui est déjà son 15e album!) avec le tube C’est un rocker, suivi un an plus tard de Made in USA.


Les 2 albums suivants, Sur la route de Memphis (1975) et La Dernière Séance (1976) contiennent plusieurs de ses chansons aujourd’hui les plus connues:
– La fille du motel
– Sur la route de Memphis
– Pas de Boogie Woogie
– La Colline de Blueberry Hill

– La Dernière Séance

Le succès est de retour … et pour toujours!

 Source photos: Ina, journal Le Progrès, www.mitchell-city.com

Une réflexion au sujet de « Mr Eddy tire sa révérence »

  1. Et bien j’avoue que je ne sais pas trop quoi en penser …

    D’un côté, je trouve très courageux et intelligent de sa part de savoir se retirer de la scène avant de devenir "Un croulant" (Pour reprendre ses termes lors d’une interview)

    D’un autre côté, un artiste comme Henri Salvador qui était pour moi LE dernier grand nom de la chanson française masculine et qui a été jusqu’au bout de sa carrière, c’est pas mal non plus … (Bien qu’Henri avait débuté nettement plus tôt et que son style n’avait rien à voir avec celui de M’sieur Eddy)

    Quoi qu’il en soit et même si il continu à enregistrer en studio, il va manquer à la scène française Schmoll …

    Reste plus grand monde du coup tiens :S

Laisser un commentaire

Votre adresse de messagerie ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *