Il y a 40 ans: les hobbits débarquent en France

« Dans un trou vivait un hobbit. »

C’est à partir de cette petite phrase griffonnée sur une page blanche il y a plus de 70 ans que J.R.R. Tolkien créé tout un monde pour divertir les enfants. Il faudra 75 ans pour voir l’adaptation en film de Bilbo le Hobbit (2012-2014) et « seulement » 47 ans pour sa suite, le Seigneur des anneaux (2001-2003).

L’éditeur qui reçut le 1er manuscrit du Hobbit le fit lire à son fils de 10 ans qui, pour un shilling, rédigea un court rapport: « […]Ce livre, avec ses cartes, n’a pas besoin d’images, il est bon et devrait plaire à tous les enfants entre 5 et 9 ans. » Cette quête initiatique d’un hobbit entouré d’elfes, nains, magiciens, gobelins, trolls… popularise un genre littéraire alors récent, l’Heroic Fantasy. Cet ancien Monde merveilleux créé par Tolkien avec une minutie maniaque a ses propres cartes, races, langages… et est empreint de chevalerie.
Si Bilbo Le hobbit n’était qu’une simple histoire pour enfants, la suite s’adresse à des lecteurs qui ont grandi. Dans les années 60-70, Le Seigneur des anneaux est même considéré comme un symbole de la contreculture. Les fans n’hésitent pas à scander des « Frodon est vivant » ou « Gandalf président« .

Si Le Seigneur des anneaux et Le Hobbit font aujourd’hui partie des 5 romans les plus vendus (plus de 150 millions) dans le Monde, le 1er tirage de La Communauté de l’anneau et des Deux Tours en 1954 ne dépassait pas les 4500 exemplaires pour les marchés britannique et américain. Ils sont rapidement épuisés et en 1955, Le Retour du roi est, lui, édité en 12.000 exemplaires.
C’est dans les années 60 avec la réédition en version poche que le succès décolle. Dans les campus américains, on s’arrache la trilogie.

En France, si The Hobbit est traduit en 1969, c’est en 1973 avec la parution du 1er tome de la trilogie du Seigneur des Anneaux en VF que l’oeuvre de J.R.R. Tolkien est vraiment connue. Son livre s’invite dans les discussions littéraires et La Communauté de l’Anneau reçoit le prix de meilleur live étranger de l’année. La traduction de Francis Ledoux est pourtant critiquée pour ses coquilles et erreurs de traduction, peut-être due au fait qu’il a simplifié très solennel de Tolkien, qui s’inscrivait dans la tradition anglaise de littérature de style moyenâgeux, voire biblique, solennel. Aucune autre traduction n’a été réalisée depuis en français. Le livre a été traduit dans une trentaine de langues.

Les jeux de rôle connaissent dès lors un engouement sans précédent grâce au succès du livre:

  • Donjons et dragons inclut des personnages issus du roman (hobbit, elfes, nains, orques…).
  • En 1975 sort le jeu de société The Battle of the Five Armies, directement adapté de l’histoire de Bilbo le Hobbit.
  • Une version en jeu vidéo est adaptée en 1982 sur ordinateur et vendue avec une copie du livre.
  • Le Jeu de rôle des Terres du Milieu en 1984, reprend aussi l’univers de Tolkien. 
The Battle of the Five Armies, 1975

    Bilbo le Hobbit a été adapté au théâtre dès les années 1950 dans diverses versions, et notamment en 1969 avec la comédie musicale Down in Middle Earth, revisitant l’histoire avec un langage branché, des allusions à la sexualité et des éclairages psychédéliques.
    Le livre a également été plusieurs fois porté à la radio, dès 1961, puis en 8 épisodes de 4h à la BBC en 1968.

    Au cinéma, les romans de J.R.R. Tolkien ont été d’abord adapté dans les années 70 en film d’animation: 

    • The Hobbit, le court-métrage d’animation (1966)
      En 1966, cette première adaptation à l’écran est réalisée en urgence pour un producteur dont les droits étaient sur le point d’expirer. Le court-métrage ne dure que 12 minutes et prend de nombreuses libertés avec l’œuvre d’origine. Il fut diffusé une seule fois le 30 juin 1966 dans un cinéma new-yorkais.

    • The Hobbit, le film d’animation (1977)
      En 1977, ce dessin animé est diffusé à la télévision américaine sur la chaîne NBC.
      Avec un budget de près de trois millions de dollars, c’est à l’époque le téléfilm d’animation le plus coûteux jamais réalisé. Le scénario respecte l’essentiel du roman et remporte un Peabody Award et le téléfilm est nommé aux prix Hugo, dans la catégorie « meilleure présentation dramatique », mais le trophée revient à Star Wars.
      Walt Disney Records publie en disque le doublage audio du film.
      • Le Seigneur des anneaux, le film d’animation (1978)
        Cette première adaptation en film d’animation sort sur grand écran en 1978. L’histoire ne couvre qu’une partie du livre : il s’arrête à la bataille de Fort-le-Cor. Au départ un film en 2 parties, le 2e épisode ne verra en fait jamais le jour.
      • Il est même question, un temps, d’une adaptation cinématographique où joueraient les Beatles, avec John Lennon dans le rôle de Gollum, Paul McCartney dans celui de Frodon, George Harrison dans celui de Gandalf et Ringo Starr dans celui de Sam.

      Les livres de Tolkien ont influencé de nombreux musiciens, et plusieurs groupes de rock de la fin des années 60 et des années 70 y font référence. [article spécial musique et playlist à suivre!]

        La pin-up de la semaine n°90: Jane Seymour

        Encore une James Bond girl pour rester dans la lancée…

        Jane Seymour (née le 15 février 1951 à Hayes, Angleterre)

        Actrice et productrice d’origine britannique révélée comme James Bond girl, Jane Seymour est surtout connue pour le rôle de Docteur Quinn dans la série du même nom, dans les années 80.

        Joyce Penelope Wilhelmina Frankenberg commence à étudier les arts à 13 ans (danse, musique, théâtre) à l’Arts Educational School de Tring. Dès 17 ans, elle débute au cinéma dans Oh! What a Lovely War et prend le pseudonyme de Jane Seymour, d’après le nom de 3e femme d’Henry VIII.
        En 1970, elle se fait remarquer dans The Only Way, dans le rôle de Lillian Stein, une femme juie cherchant fuyant la persécution nazie.

        Elle obtient en 1973 son 1er rôle majeur à la télévision dans la série The Onedin Line et joue en même temps dans la mini-série en 2 épisodes Frankenstein: The True Story.
        Elle tourne à nouveau avec son beau-père Richard Attenborough, qui lui avait offert son 1er rôle au cinéma, dans le rôle de la maitresse de Winston Churchill dans Young Winston.
        La même année, la consécration internationale arrive avec le role de Solitaire dans Vivre et laisser mourir (Live and Let Die). Elle entre même dans le Top 10 des James Bond Girls.
        La fin des années 70 sera marqué par les rôles de la princesse Farah dans Sinbad et l’Oeil du Tigre (1977) et de Serina dans Battlestar Galactica en 1978 et dans les 2 téléfilms qui suivent.

        Sa carrière s’oriente ensuite vers la télévision où elle devient l’héroïne de nombreuses séries, dont Docteur Quinn, femme médecin qui sera son plus grand succès, et téléfilms. Elle a d’ailleurs reçu le prix de la meilleure actrice pour cette série.

        Mariée à 4 reprises et mère de 4 enfants, elle vit aux États-Unis depuis 1976 et a obtenu la nationalité américaine le 11 février 2005. Jane parle couramment le français et est une peintre émérite.

        Plus d’extraits vidéo ici
        :

        Noël, J-20: sélection de cadeaux

        Noël approche et comme chaque année c’est le dilemme entre offrir une boîte de chocolat, un bon cadeau ou une cravate…

        Vous vous demandez bien quoi offrir à vos proches mais je suis sûr que parmi eux, il y a des parents nostalgiques de leur jeunesse, des amateurs de films fantastiques des années 70, des collectionneurs de voitures rétro, des fans de déco vintage, un petit frère qui découvre le hard-rock de Led Zeppelin…

        Coup de chance! Je vous ai préparé une sélection d’articles sur le thème des années 70, glanés au fil de mes découvertes:

        • des DVD musicaux
        • des films cultes et des séries qui se déroulent dans les années 70
        • beaux ouvrages sur la déco, l’architecture, les voitures, la mode… pour être incollable sur la société dans les années 70
        • les vyniles à posséder absolument dans sa discothèque
        • le kit musical du parfait (hard)-rockeur

        La liste est mise à jour régulièrement, n’hésitez pas à piocher dedans!

         
        PS: Ce billet n’est pas sponsorisé par Amazon, il ne me rapporte -malheureusement ;-)- aucun bénéfice sinon celui de partager mes découvertes et faire plaisir.

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        Les Sims 3: revivez les années 70


        Le célèbre jeu vidéo de simulation de vie créé en 2000 s’offre un lifting rétro avec un nouveau kit d’objets « 70s, 80s, 90s ».
        3 époques au choix: le disco des années 70, la new-wave des années 80 et le grunge des années 90.

        Les possesseurs du jeu Les Sims 3 vont devoir être patients puisque c’est seulement après les fêtes de fin d’année (drôle d’idée!), le 24 janvier 2013 que sortira ce kit. Ceux qui n’ont pas encore le jeu peuvent déjà le commander au Père Noël pour être équipés dès la sortie du kit!

        Au programme du kit Années 70:

        • looks disco avec veste à col pelle à tarte, pantalon pattes d’éléphant et chaussures à plate-formes
        • coiffures afro, moustache et rouflaquettes
        • décor et objets rétro avec tapis à poils, moquette aux murs, stéréo et boule à facettes
        • mouvements de danse disco

        Bande annonce:
        [youtube=http://www.youtube.com/watch?v=BNItsUbBSFY]

        Faites groover votre intérieur
        Les pattes d’eph’ sont de sortie sur le dance-floor D.I.S.C.O.

        La pin-up de la semaine n°89: Anna Noble

        Anna Noble (Mens. )

        Anna Noble est un mannequin de charme qui s’est fait remarquer dans le Daily Mirror et en tant que James Bond girl.

        Née Ann Barshevsky en Israël, repérée en Angleterre pour son physique avantageux (91-61-86 / 36-24-34), Anna Noble apparaît dans plusieurs revues de charme grand public comme Club (1973), Genesis ou Mayfair (en 1975 sous le nom « Anna Esquival »). En 1976, elle pose pour le quotidien anglais The Daily Mirror, qui publie alors sa fille dénudée en page 3 pour faire concurrence au Sun.

        Anna fait partie des James Bond girls de L’Espion qui m’aimait, avec Roger Moore, Barbara Bach et Caroline Munro, en 1977. Elle apparaît dénudée en ombre dans la séquence d’ouverture du film.

        Après cette carrière cinématographique express, Anna continue à poser pour des magazines masculins dans de nombreux pays: Penthouse, Knave, Late Night Extra, Fiesta, Game, Spontan, Girl Illustrated… et à nouveau Mayfair en 1977, et Rits en 1981, qui semble être sa dernière apparition connue. On la retrouve également sur des couvertures de romans d’espionnage, des cartes postales, des pochettes de disque…