Il y a 40 ans: mars 1971

Les 13è Grammy Awards, qui récompensent les artistes musicaux de 1970, sont pour la première fois diffusés en direct à la télévision sur la chaîne ABC

Paul Simon et Art Garfunkel repartent avec le titre de meilleur titre, meilleur album et meilleure chanson pour Bridge over Troubled Water« , tandis que les Carpenters reçoivent le titre de la révélation de l’année. Les Beatles, pour leur ultime album Let It Be, repartent avec le titre de meilleure bande originale. La meilleure pochette d’album est attribuée à Indianola Mississippi Seeds, de B.B. King.

Le 4 mars, les Rolling Stones démarrent leur tournée britannique « d’adieu« . Le groupe a annoncé qu’il partait s’installer en France pour fuir les impôts.

Le 5 mars, au Ulster Hall de Belfast, en Irlande, Led Zeppelin joue pour la première fois en public le titre Stairway To Heaven, un titre qui deviendra mythique.

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Les 12 et 13 mars, The Allman Brothers Band enregistre son célèbre album live à la salle de concert Fillmore East, à New York. Avant eux, Jimi Hendrix avait enregistré avec son groupe Band Of Gypsies en janvier 1970 puis Miles Davis en mars de la même année.

Les sorties d’albums du mois: Fly de Yoko Ono, Aqualung de Jethro Tull, Electronically Tested de Mungo Jerry et Songs of Love and Hate de Leonard Cohen.

Au hit-parade français, la chorale de chanteur truste le classement avec 2 titres n°1: Non, Non Rien N’a Changé puis Non Je Ne Veux Pas Faire La Guerre.

Retrouvez les autres titres phares du mois dans la playlist du mois 
avec T. Rex, Mungo Jerry, les Jackson 5, Janis Joplin, les Temptations…
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Découvrez la playlist Mars1971 avec The Temptations

A la télévision, les français découvrent la série Arsène Lupin
Le 1er des 26 épisodes est diffusée le 18 mars sur la deuxième chaîne de l’ORTF.
Adaptée des romains de Maurice Leblanc, la série raconte les exploits du célèbre gentleman-cambrioleur/ Les rôles principaux sont interprétés par Georges Descrières , Marthe Keller et Roger Carel et c’est le playboy Jacques Dutronc qui chante les fameuses chansons du générique, L’Arsène et Gentleman-Cambrioleur.

Au cinéma,
les deux films du mois sont Love Story d’Arthur Hiller et Little Big Man d’Arthur Penn.

L’actualité sportive
est marquée par la victoire en boxe de Joe Frazier sur Mohamed Ali au Madison Square Garden.

En rugby, la France termine 2è du Tournoi des 5 Nations de rugby, derrière le Pays de Galles. Le bilan est mitigé avec 2 matches nuls contre l’Irlande et l’Angleterre, une seule victoire contre l’Ecosse et une défaite contre le Pays de Galles (qui réussit le Grand Chelem avec 4 victoires)

Aux Championnats d’Europe d’athlétisme en salle, se sont les pays de l’Est qui se partagent le butin des médailles: l’URSS rafle 23 médailles et termine devant l’Allemagne de l’Est (8 médailles) et l’Allemagne de l’Est (8 médailles)

Pour les amoureux de la bicyclette, le printemps c’est le temps des classiques. Les Belges sont à l’honneur ce mois-ci avec 3 victoires: Eddy Merckx à Milan-San Remo, Frans Verbeeck à l’Amstel Gold Race et George Pintens dans Gand-Wevelgem, devant son homologue Roger De Vlaeminck.

Dans le reste du Monde:


Le gouvernement américain décide de stopper son projet d’avion de ligne supersonique.

En 1963, le projet de transporteur supersonique avait été lancé avec 2 concepts concurrents: le Lockheed L-2000 qui ressemble au Concorde et le Boeing 2707, plus audacieux avec une cellule en titane et une voilure à géométrie variable. Le projet de Boeing retenu en 1966 doit être plus rapide que le Concorde et transporter 300 passagers. Mais les difficultés techniques s’enchainent et les oppositions politiques et environnementales finissent par bloquer le projet.

Immédiatement après, l’Administration Fédérale Aéronautique interdit le survol du territoire américain à vitesse supersonique pour tous les avions civils. Cette décision entraine l’annulation de toutes les commandes de Concorde par les compagnies nord-américaines.

La  Tempête du siècle recouvre Le Québec et en particulier Montréal d’une couche de 42 cm de neige!

– Le 26 mars 1971, le cheikh Mujibur Rahman proclame l’indépendance du Bangladesh, ancien Pakistan oriental. Dans la partie occidentale du pays, le gouvernement d’Islamabad n’accepte pas cette émancipation: Les troupes armées pakistanaise, fidèles au président Muhammed Yahia Khan déclenchent une répression sanglante contre les indépendantistes bangladais, exterminant combattants et civils. Plus de 2 millions de civils fuient se réfugient en Inde et au Bengale, mais 500.000
personnes trouveront tout de même la mort.

– Le 23 mars, le Général Alejandro Lanusse prend le pouvoir en Argentine après un Coup d’Etat.

Le playboy du mois n°1: Steve McQueen

En cette journée de la femme, un peu d’équité: même si je sais que beaucoup de lectrices apprécient aussi les pinups, que pensez-vous de temps en temps de laisser la place aux plus beaux spécimens masculins des années 70?

Steve McQueen (24 mars 1930, Beech Grove, Indiana – 7 novembre 1980, Ciudad Juárez, Mexique) Mens. 1,75m, 70kg

L’acteur américain Steve McQueen, surnommé « The King of Cool » était aussi producteur, pilote automobile et pilote de moto américain.

Abandonné tout petit par sa mère, jeune veuve, il est élevé par son oncle, avant de retrouver sa mère pour vivre avec elle à Los Angeles. Il lui fera payer son abandon en lui menant la vie dure, trainant notamment à des bandes de voyous de Los Angeles. Il quitte l’école et passe quelques temps dans la marine marchande puis comme mécanicien chez les Marines, avant d’entamer des études à l’Actors Studio de New York. Il finance ses études grâce à ses gains dans les courses de moto auxquelles il participe le weekend.

Star de cinéma
Après quelques petits rôles au théâtre et au cinéma, c’est la série télévisée qui lui amène la célébrité: il est le chasseur de primes « Josh Randall », héros de la série Au Nom de la Loi (Trackdown) à partir de 1958.
Au cinéma, il est à la même période l’un des Sept Mercenaires, puis le héros de La Grande Évasion, où il propose la géniale idée de l’évasion à moto, devenue mythique. Steve enchaine en 1968 deux films devenus cultes: il séduit Faye Dunaway dans L’Affaire Thomas Crown et mène une des course-poursuites les plus célèbres de l’histoire du cinéma dans Bullitt. Il devient l’acteur le mieux payé des années 70 et enchaîne les succès avec Guet-Apens (The Get-Away),Papillon ou La Tour Infernale.
Mais Steve disparait d’Hollywood, préférant les courses de moto aux projecteurs d’Hollywood. Il part en balade à travers les USA dans son van ou sur une de ses vieilles motos Indian. En 1980, il meurt d’une crise cardiaque lors d’une opération d’un cancer du poumon. Ses cendres sont  dispersées dans l’Océan Pacifique, conformément à ses dernières volontés.

Pilote émérite
Passionné de sports mécaniques et compétiteur de talent, notamment en moto, Steve réalise dès qu’il le peut les cascades sur ses films, notamment la plus grande partie de la course-poursuite de Bullitt et de l’évasion en moto de La Grande Evasion, sur sa propre Triumph 650 TR  Trophy, où il se poursuit carrément lui-même en uniforme allemand dans une des séquences!

En 1970, il termine 2è des 12 heures de Sebring au volant d’une Porsche 908, 23 secondes derrière la Ferrari 512S de Mario Andretti alors qu’il pilote avec une jambe dans le plâtre, suite à un accident de moto! il participe aussi au sein de l’équipe américaine d’enduro au championnat du monde en Allemagne en 1963.
En 1971, il consacre un film à sa passion des sports mécaniques avec le film Le Mans. Le succès n’est pas au rendez-vous malgré le rendu à l’écran, très fidèle à la réalité de la course. De plus, Steve est déçu: les assureurs du film refusent qu’il participe réellement à l’épreuve des 24 Heures pour tourner le film.
Steve compte parmi sa collection au moment de sa mort plus de 100 motos et une dizaine de voitures: les Porsche 917 et 908 et la Ferrari 512 du film Le Mans, une Ferrari 250 Lusso Berlinetta de 1963, une Jaguar Type-D XKSS et une Porsche 356 Speedster. Il ne parviendra par contre jamais à acquérir la 2è Ford Mustang GT 390 qu’il conduit dans Bullitt (la 1ère est détruite car trop abimée), son propriétaire refusant de la vendre à tout prix.
Pilote d’avion expérimenté, il en possède aussi plusieurs modèles.


Le style McQueen
Gros fumeur, comme les autres acteurs de l’époque, buvant avec excès à la moindre occasion, et abusant aussi des drogues, Steve garde pourtant un corps d’athlète au long de sa carrière: il se livre chaque jour à deux heures d’exercice, incluant de l’haltérophilie et un footing de 8 km, et pratique aussi les arts martiaux.
Malgré un style plutôt classique de jeune rebelle américain, son côté cool et chic, avec des tenues plutôt sportswear dérivées de ses vêtements de pilote, devient vite une référence.
Les pièces essentielles de sa garde-robe sont les desert boots, les lunettes de soleil Persol 714, un T-shirt simple en côton et un sweat-short bleu marine, avec un pantalon en jean ou chino beige et une veste de sport. Il est tout aussi à l’aise en costume de tailleur cintré et popularise aussi le gilet col châle à torsades épaisses.
Enfin, Steve affectionne surtout particulièrement les vêtements de pilote: blouson et gants en cuir, bottines et la fameuse montre Tag Heuer Monaco qu’il a popularisé dans Le Mans.
Steve McQueen est une des icônes de la mode des années 70, il est d’ailleurs le 1er homme a faire la Une du magazine de mode Harper’s Bazaar.

Look sporstwear
Avec ses fameuses Persol
Tailleur cintré
Cardigan à col châle
Un peu d’exercice…


…avant un petit plongeon!

Steve McQueen fait le mécanicien sur le tournage de l’affaire Thomas Crown

R.I.P. : Annie Girardot

Avec plus de 100 films pendant une carrière longue de 50 ans de carrière, « La Girardot » reste une des actrices françaises les plus populaires des années 70.
Dans des rôles comiques ou tragiques, elle incarne toujours des femmes fortes et défendant un certain féminisme typique de son époque.
Atteinte de la maladie d’Alzheimer, elle est décédée lundi 28 février à l’âge de 78 ans.

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Née le 25 octobre 1931 à Paris, élevée par sa mère seule (son père, Auguste Heflinger, issu d’une grande famille bourgeoise belge, car il décède alors qu’elle a deux ans) sage-femme, elle s’oriente naturellement vers le métier d’infirmière avant de se découvrir une vocation pour le métier de comédienne.

Elle prend des cours de théâtre dès 18 ans, s’inscrit dans un Centre d’art dramatique puis au Conservatoire où elle côtoie de Jean-Pierre Marielle, Jean Rochefort ou Jean-Paul Belmondo. Elle se produit en même temps dans les cabarets de la rive gauche où elle chante sous le pseudonyme d’Annie Girard ou joue dans des sketchs complètement déjantés en maillot de bain, notamment avec Michel Serrault.
En 1954, elle réussit brillamment l’examen de sortie du Conservatoire et entre à la Comédie Française où elle travaille tout le répertoire pendant 4 ans: Courteline, Molière, Paul Claudel, Hugo… Elle renonce à un contrat de sociétariat de 20 ans et préfère partir en tournée et tenter sa chance au cinéma.

Elle obtient un premier succès avec le film Rocco et ses frères de l’italien Visconti, avec Alain Delon, où elle incarne Nadia, une jeune prostituée qui succombe à la jalousie de son amant.
Elle enchaine les films dans plusieurs pays d’Europe et obtient de beaux succès notamment avec les films d’Audiard Elle boit pas, elle fume pas, elle drague pas mais elle cause en 1970 et Elle cause plus, elle flingue en 1972.
En 1971, La Vieille Fille, avec Philippe Noiret est une des comédies les plus insolites et les plus réussies de l’époque. La même année, elle est à l’affiche de Mourir d’aimer, l’histoire vraie d’une enseignante marseillaise, qui a eu une liaison avec un élève mineur en mai 1968. Condamnée, elle se suicide en prison peu après. Le film déchaîne les passions et attire six millions de spectateurs.

Elle reçoit en 1977, le César de la meilleure actrice pour Docteur Françoise Gailland.
Elle s’inscrit à nouveau dans un rôle féministe en 1978 avec Cause toujours tu m’intéresses puis signe la comédie La Zizanie avec Louis De Funès, immense succès populaire et apogée de sa carrière.
Ses tentatives pour percer dans la chanson seront par contre des échecs.

Je vous mets une petite vidéo extraite d’Elle cause plus… elle flingue, et quelques photos sexy bien sûr! 

(La seule bonne nouvelle, c’est que les chaînes télévisées vont se battre pour nous repasser tous ses films…)

Dans Les Novices, avec B.B.

La pin-up de la semaine n°53: Michelle Angelo

Michelle Angelo (née le 29 juillet 1945 à Kingsville, Texas, USA ) Mens.: 102E-64-89 (40DD-25-35 ); 1,52m (5ft), 50kg (110lb)

Danseuse exotique, mannequin et actrice, Michelle Angelo est un des premiers modèles de premier rang à la fin des années 60 et au début des années 70 à poser complètement nue, dévoilant sa toison pubienne.

Sa carrière de danseuse et mannequin est très courte: Elle commence à poser nue à 21 ans (en 1966) et travaille comme danseuse topless sur Sunset Boulevard dans des établissements réputés comme le Whiskey A-Go-Go, le Honey Bunny et le Pink PussyCat , avant d’arrêter en 1968. Pendant cette courte période, elle danse 5 par semaine soirs et pose tous les jours, laissant donc derrière elle u très grand nombre de photos qui apparaissent ensuite régulièrement dans les magazines masculins, sous divers pseudonymes (Janet Angel, Angie Duncan…). Son portfolio le plus célèbre reste celui publié dans le magazine Playboy de mars 1968 intitulé « the Psychedelic Hippie ».


Sa carrière d’actrice se concentre sur des films de sexploitation comme
Nymphs Anonymous (1968) ou Street of a Thousand Pleasures (1970), ainsi que de courts films érotiques vendus par correspondance ou diffusés dans des peep-shows.
Michelle a su tirer profit de son physique et notamment de son imposante poitrine apparue dès l’âge de 13 ans, qui lui a ouvert les portes des studios photo. Elle raconte aussi l’ambiance des fêtes carrément échangistes auxquelles elle a participé à Hollywood aux côtés des producteurs et réalisateurs, bien loin des simples cocktails mondains.

 

Le retour des muscle-cars: Dodge Challenger SRT8 392

La vague de résurrection des muscle-cars légendaires américaines continue!

Après Ford et sa Mustang en 2005, c’est Dodge qui a suivi en ressortant deux modèles de légende, la Dodge Charger et la Dodge Challenger, en 2006 et 2008.
En 2011, ce sont des versions justement « musclées » qui sont présentées au salon de Chicago, sous la dénomination traditionnelle « R/T ». Elle reçoivent un moteur V8 de 5,7 litres qui développe 360ch et autorise le 0 à 100 km/h en moins de 6 secondes.


Encore plus puissante, la nouvelle Dodge Challenger SRT8 392 possède un V8 de 470 chevaux, une boîte manuelle 6 vitesses, des jantes en alu de 20 pouces et deux magnifiques bandes noires sur tout le corps… La carosserie a été légèrement modifiée pour se rapprocher de son ancêtre, la Dodge Challenger R/T de 1970. (La Charger bénéficiera aussi d’une version SRT8 similaire en 2012.)


Présentation de la nouvelle Challenger SRT8 392:

Les fans de muscle cars portent désormais leur regard vers la défunte marque Plymouth dont ils aimeraient voir ressusciter la Road Runner et son dérivé la Plymouth Superbird.
Plusieurs designers ont pondu des maquettes, notamment Michael Leonard et le magazine Mopar Enthusiast, mais aucun projet n’existe pour le moment.