Paris 70s: 66-68 Cours de Vincennes

Pour inaugurer le début d’une longue série (j’espère), découvrez ce très bel immeuble des années 70. Situé au 66-68 Cours de Vincennes, dans le 12e arrondissement. (Nation)
Au beau milieu des immeubles Haussmaniens de cette grande avenue se détache cet immeuble avec ses fenêtres aux angles arrondis, ce 1er étage en surplomb et ses couleurs beige et marron caractéristiques:

En s’approchant de plus près, l’espace dégagé sur le côté dévoile l’imposant bâtiment tout en rondeurs:

voir sur Google Maps

Et voilà à quoi à quoi il aurait pu ressembler pris en photo il y a une quarantaine d’années:

Si vous connaissez un habitant de cet immeuble, je serai curieux de voir l’intérieur! 🙂

La pin-up de la semaine n°60: Jane Fonda

Jane Fonda (née à New York le 21 décembre 1937) Mens. 84B-61-90; 54kg, 1,70m (33B-24-35 118lbs 5’7 »)
 
Actrice américaine, écrivain, militante politique, mannequin et coach sportif, à 73 ans, Jane Fonda, toujours aussi en forme, a été choisie pour décerner la Palme d’Or au festival de Cannes 2011, accompagnant Robert De Niro sur la Croisette dans une longue robe rose pâle. Cette féministe et grande figure de l’engagement politique des années 70, est aujourd’hui l’égérie d’une grande marque de cosmétique (elle le vaut bien!).

Lady Jayne Seymour Fonda, fille de l’acteur Henry Fonda est une lointaine descendante de Lady Jane Seymour, la 3è femme d’Henri 8, Roi d’Angleterre. Dès l’âge de 15 ans, elle donne des cours de danse puis abandonne rapidement l’école pour devenir mannequin, avec succès: elle fait 2 fois la couverture de Vogue.
En 1954, elle apparait dans une pièce de théâtre avec son père et se découvre une passion pour le cinéma (A 5 ans, elle rejouait déjà avec son frère les scènes de western de son père). Elle décroche des petits rôles puis en 1960 le rôle de pom-pom girl dans Tall Story et celui d’une  prostituée dans Walk on the Wild Side (1962), pour lequel elle reçoit le Golden Globe de la meilleure révélation.
1963 Sunday in New York.Sa carrière explose avec le western Cat Ballou en 1965. Cette comédie reçoit 5 Oscars et est un des 10 succès de l’année au box-office. Elle enchaîne avec 2 comédies: Any Wednesday (1966) et Barefoot in the Park (1967) avec Robert Redford.
En 1968 son rôle majeur dans le film parodique de science-fiction du français Roger Vadim (qu’elle a épousé 3 ans plus tôt) Barbarella, révèle son image de sex symbol. Elle devient une icône du cinéma des années 60. Les années 70 sont pour Jane une succession de succès cinématographiques: du drame They Shoot Horses, Don’t They? qui lui vaut sa 1ère nomination aux Oscars à Coming Home (2è Oscar), en passant par un nouveau rôle de prostituée dans le policier Klute et une comédie à succès, Fun With Dick and Jane (Golden Globe).

Elle milite contre la guerre du Vietnam (puis en Irak). Elle visite notamment le pays en guerre et aide à financer et organiser la Campagne pour la Paix en Indochine en 1972. Elle se bat aussi pour la cause féministe, pour les droits des Indiens d’Amérique et des Noirs (notamment avec les Black Panthers) et s’implique dans le Mouvement pour les Droits Civils.
A Doll’s House (1973), Steelyard Blues and The Blue Bird (1976).

Sportive accomplie (elle a été danseuse de ballet), elle exporte au tout début des années 80 la mode du fitness avec ses livres et vidéos d’exercices physiques à domicile.Le succès est tel que ses vidéos contribue à la croissance des ventes de magnétoscope.
Son frère Peter Fonda et sa nièce Bridget Fonda (la fille de Peter) sont également acteurs.

Barbarella se fait stimuler par un piano donneur d’orgasme sensé la faire mourir de plaisir…

Cat Stevens en concert à Paris après 35 ans d’absence

Après 35 ans d’absence, Cat Stevens (qui se fait appeler Yusuf Islam depuis sa conversion à l’Islam en 1977) fait son retour en France avec un concert à Paris (Bercy) ce jeudi 26 mai.

Malheureusement, les places ne sont pas données (de 70 à 115€!) mais si j’ai le courage, j’irais y faire un tour pour voir si je ne peux pas grapiller une place moins chère au dernier moment.

En attendant, je vais pouvoir me réécouter ses albums (dont 2 dénichés sur une brocante dimanche à côté de chez moi dimanche dernier). Les 3 meilleurs selon moi: Tea For The Tillerman, Mona Bone Jackson et Teaser and the Firecat (sortis en 1970 et 1971). Ces 3 disques rassemblent tous ses succès: The Wind, Sad Lisa, Father and Son, My Lady d’Arbanville…

Cat Stevens en concert en  1971

(et dans ma playlist 70s bien sûr!)

Hippie Hippie… Hourra!

En 1968, sur l’album Il est cinq heures, Jacques Dutronc chante Hippie, hippie… hourra!
Sur l’air traditionnel breton Ils ont des chapeaux ronds, l’éternel dandy se moque gentiment de la philosophie hippie:

« J’aime les fleurs et la fumée, je ne suis plus un révolté […]« Ceux qui me cassent la figure, ceux qui me marchent sur les piedsCeux qui me cognent en voiture, ceux qui me cognent sur le nez […]
Je les aime, Je les aime, Je les aime… « 

C’est grâce à la très sympathique reprise en anglais des Black Lips (les paroles ne sont pas du tout une traduction de l’original) que j’ai découvert cette chanson. Ecoutez leur adaptation:

Tant qu’à parler des hippies, j’en profite pour vous recommander l’excellent ouvrage Les années hippie, qui reprend mois par mois les évènements importants de 1967 à 1971 en France et dans le Monde: mode, musique, politique, …
Une de mes bibles!