R.I.P. : Roger Tallon


Une figure internationale du design depuis les années 1950, Jean Tallon, nous a quitté le 20 octobre à l’âge de 82 ans. Il a été le pionnier du design en France.

Né en 1929 à Pais, Jean tallon fait ses études d’ingénieur après la guerre. Il commence sa carrière chez Caterpillar France, en charge de la communication graphique, puis chez Dupont de Nemours, où il conçoit des des machines destinées à l’emballage sous cellophane.
Il intégre en 1953 le bureau d’études Technès (créé notamment par Jacques Viénot, fondateur de la revue Esthétique industrielle), dont il prend la direction en 1959.
A la même période, il enseigne à l’Ecole des arts appliqués de Paris où il créée le premier cours de design en France. Il monte ensuite un département design à l’Ecole nationale supérieure des arts décoratifs de Paris.

Un objet culte va le révéler au public en 1966: le téléviseur portable Téléavia P111, énorme succès commercial. Auparavant, il avait déjà fait ses preuves chez Peugeot, pour les chariots élévateurs Fenwick, chez Kodak et Frigidaire, et enfin chez General Motors où il créée le département design.

Le design avant tout
En 1973, il fonde l’agence Design Programmes.
Il rejette le concept d' »esthétique industrielle » qui part de l’idée que l’industrie serait laide et, de la même façon, déteste le stylisme, qui privilégie les apparences et « consiste à concevoir des objets qui se démodent rapidement. » Il leur préfère le « design » qui consiste en une une réflexion de fond sur la cohérence structurelle du produit, aussi bien esthétique que fonctionnelle.

Dessinateur de train
Sa collaboration avec l’industrie du transport ferroviaire occupera la majeure partie de sa carrière. Après le métro de Mexico en 1969, il redessine les trains Corail de la SNCF en 1974. Il devient designer officiel de l’entreprise et dessine le TGV, puis ses petits le TGV Atlantique, l’Eurostar et le Duplex et développe toute l’identité visuelle, la signalétique, la cartographie, les pictogrammes internationaux et les  uniformes des contrôleurs!
Il travaille aussi pour la RATP avec le métro 14, le funiculaire de Montmartre et sa dernière oeuvre était le tramway de Tours.

Créateur d’objets cultes
Heureusement pour nous, il avait légué avant sa mort (en 2008), toutes ses archives au Musée des Arts Décoratifs de Paris. On peut y retrouver quelques-unes de ses créations devenus objets mythiques des années 60 et 70: (cliquer sur une image pour afficher le diaporama)

Chaise Wimpy (1960)
Caméra Sem Veronic 8mm sans objectif apparent (1957)
Escalier hélicoïdal M400 (1964), toujours commercialisé
Télévision portable Téléavia P111 (1966)
Chaise Module 400 (1966)
Siège César (1967)
Tabouret Cryptogamme junior (1968-69)
Lampadaire Module 400 (1970)
Maquette de la revue Art Press (1973), inchangée depuis
Montres LIP (1973-75)
Chaise pliante réversible TS (1978)
Pavillon français expo Osaka 1970
Spot Erco
Machine à écrire Japy (1958), perceuse Peugeot (1961), brosse à dents Fluocaril (1974), projecteur  Kodak (1967)

mais aussi:
– la Derny Taon (1956), moto futuriste inspirée de la forme de l’insecte
– la série de vaisselle 3T -3 pour la table- (1967) couverts, vaisselle, verres, conditionnés par 2
– le service de vaisselle Bulle (1969-70)
– réfrigérateurs Frigidaire, chaussures de ski Salomon, bidons d’huile Elf, machines-outil et engins Fenwick

Autos 70s: Lamborghini Countach et Reliant Scimitar GTE

Quand un article est bien fait, pas la peine de refaire la même chose. Je vous conseille donc aujourd’hui ces 2 « biographies automobiles », bien documentées:

– d’un côté, la Lamborghini Countach de 1971, à la fois symbole du design futuriste des années 70 avec son allure de vaisseau spatiale et sportive poussée à l’extrême avec son V12 de plus de 350 chevaux capable de la pousser au-delà des 300 Km/h. Concurrente directe des Ferrari 365GT et Dino, la Countach entre dès sa présentation dans la catégorie des voitures de légende.
A découvrir sur JPBlogAuto

– de l’autre, la Reliant Scimitar GTE de 1968, « break de chasse » britannique, inconnue en France. Avec son design très sportif pour une familiale, ce break a pu entrer en concurrence avec les Triumph et MG et a fait une belle carrière outre-manche jusque dans les années 80.
A découvrir sur blogautomobile.fr

Bonne lecture et donnez-moi votre avis sur ces 2 modèles radicalement différents des années 70.

La pin-up de la semaine n°69: Connie Kreski

Connie Kreski (19 septembre 1946, Wyandotte, Michigan – 21 mars 1995, Beverly Hills, Californie) Mens.89-58-91; 1,65m – 54kg,  (35-23-36, 5ft5in, 118lb)

Mannequin [vidéo] et actrice américaine, Connie Kreski (de son vrai nom Constance Kornacki) est Playmate du Mois pour le magazine Playboy de janvier 1968 et Playmate de l’Année 1969.

Son élection comme Playmate de l’année lui offre:
– pour ses déplacements: une Ford Mustang (plus exactement une Shelby GT-500 fastback 428 Cobra Jet), un vélo Schwinn Varsity 10 vitesses et une Harley Davidson M-65, tous les 3 dans la couleur roses dédiée aux Playmates de l’année.
– Pour la montagne: une paire de skis Hart avec des bâtons PK, la tenue de ski fournie par Alpers Furs et Peter Kennedy et même une motoneige Arctic Panther avec une tenue adéquate- pour la plage: maillots et sortie de bain Jantzen, équipement de plongée US Divers,
– mais aussi une queue de billard, des cosmétiques, des perruques, des bijoux, un autoradio, du Champagne, une machine à écrire, …

Au moment de la publication, la belle aux longs cheveux blonds fait des études d’infirmière à Détroit. Elle aime Frank Sinatra, la plage, et faire la fête avec ses amis.
Elle continue le mannequinat et fait une courte carrière à la télévision et au cinéma entre 1969 et 1975, avec un rôle principal dans Can Hieronymus Merkin Ever Forget Mercy Humppe and Find True Happiness?
Bonne amie de l’actrice Sharon Tate, elle est invitée chez elle mais décline l’invitation le soir du 9 août où Sharon et ses amis sont assassinés par des membres de « la famille » de Charles Manson.

Connie en serveuse topless dans Love American Style (1970)

« Hef » vous présente les prochaines pin-ups de la semaine

Hugh Hefner, bien entouré de ses playmates, vous présente les prochaines pin-ups de la semaine.

2 playmates ont déjà été publiées: Janice Pennington (en bas à gauche) et Claudia Jennings (en haut à gauche)

Les 3 prochaines:
Connie Kreski (Playmate de l’année 1969)
Cyndi Wood (Playmate de l’année 1974)
Phyllis Coleman (Playmate d’août 1973)
Christine Maddox (Playmate de décembre 1973)

J’espère que ce programme vous plaît!

Up in Smoke Vol.3: psyche/heavy-blues/stoner au Glazart (Paris)

« UP IN SMOKE Roadfestival Volume III » débarque à Paris le 6 novembre.

Organisée par le tourneur allemand Sound Of Liberation (SOL), la tournée Up In Smoke rassemble la fine fleur de l’armada SOL avec son artillerie lourde d’amplis qui crachent et de pédales fuzz et wah-wah: ambiance psychédélique et riffs heavy pour alterner longs morceaux planants et headbanging.

L’affiche de la soirée: les 2 groupes de stoner dont j’ai le plus écouté les albums cette année: My Sleeping Karma et Samsara Blues Experiment!
Ils seront épaulés pour cette soirée exceptionnelle par 2 groupes voisins, les Norvégiens de Lonely Kamel (blues-rock) et les hollandais de The Machine (rock psyché) prêts à faire eux aussi parler les amplis à coups de gros riffs de guitare.



My Sleeping Karma (rock stoner / psychédelique / instrumental – Aschaffenburg, Allemagne)

Déjà 3 albums pour ces allemands, tous dans une ambiance psychédélique influencée par les sonorités indiennes, avec de longues plages planantes instrumentales, histoire de se mettre un peu en transe.

Samsara Blues Experiment (rock psychédélique / downtempo – Berlin, Allemagne)

Un groupe qui se définit en 3 mots:
. Samsara = errer, vaguer, traverser plusieurs états
. Blues = le blues, tout simplement
. Experiment = mixer les influences (indiennes, blues, rock)
L’addition donne un puissant duo de guitares au service d’un groupe blues-rock psychédélique.

Dimanche 6 novembre à 19h00 au Glazart (7/15 av. de la Porte de La Villette 75019 Paris – métro Porte de La Villette)
20,90 €

En savoir plus sur la soirée Up In Smoke Vol. 3…