Raquel Welch, la chanteuse

Si la belle actrice, véritable sex-symbol des années 70, est surtout connue pour sa silhouette et sa carrière cinématographique, on sait moins qu’elle a très souvent dansé et poussé la chansonnette.

Bien que ce ne soit pas sa spécialité, l’actrice américaine montre des dons certains pour la chanson et la danse.
Dès ces débuts dans le monde du spectacle, dans les années 60, Raquel chante I’m Ready To Groove dans la série télévisée Shivaree (1965) et reprend en 1967 le tube Bang Bang,de Cher, qui vient d’être popularisé par Nancy Sinatra, dans une version ici plus groovy et chorégraphiée:

En 1970, Raquel est une star internationale. Elle s’offre, avec Tom Jones, une émission de télévision spéciale tout simplement baptisée Raquel!. Les 2 stars se partagent la vedette avec des numéros de chant et de danse, des interviews, des reportages. Costumes extravagants et invités de marque (John Wayne, Bob Hope…) sont au rendez-vous pour cette émission au budget de plusieurs millions de dollars.

Raquel Welch y interprète de nombreuses reprises qui sont toutes agrémentées de clips:
Aquarius / Let The Sunshine In et Goodmorning Starshine, de la comédie musicale Hair
Here Comes The Sun des Beatles
– le classique Rocky Racoon, avec Bob Hope dans un clip au Far-West
Everybody’s Talkin’ d’Harry Nilsson 
cette version de California Dreaming avec une chorégraphie psychédélique en plein milieu (filmée au milieu des statues des JO de Mexico 1968):

Avec Tom Jones, ils interprètent un medley de reprise des tubes du répertoire rock’n’roll et R’n’B avec
Tutti Frutti
Jenny Jenny / Good Golly Miss Molly / Long Tall Sally

– Rip It Up – Slippin’ and Slidin’ – Lucille :

Par la suite, l’actrice endossera à nouveau volontiers ce costume de chanteuse dans des films ou lors de soirées de gala ou d’émissions de télévision:
– dans plusieurs épisodes du Muppet Show, notamment ce clip très « funky ».
Woman, avec Cher qui a elle aussi eu son Cher Show en 1975
– dans le film The Wild Party, la même année
– dans une émission de Bob Hope, The Laugh-Makers, en 1979
The Grass Is Always Greener, avec Marilyn Cooper, en 1984
This Girl’s Back in Town, en bonus à la fin d’une de la cassette vidéo d’exercice physique A Week with Raquel

Si vous tombez sur d’autres vidéos de Raquel Welch derrière le micro, n’hésitez pas à les poster dans les commentaires!

Johnny Depp, un vampire au pays du disco

Avec la sortie le 9 mai de Dark Shadows, Tim Burton revisite la série fantastique des années 60 en plongeant cette fois son acteur fétiche vampirisé au beau milieu des années 70.

Pantalons à pattes d’éph’, peignoir façon Hugh Hefner, muscle cars, lampes « lava », paillettes et musique disco: dépaysement total pour le vampire Barnabas Collins, réveillé en 1972 après un sommeil de 200 ans.

Aux côtés de Johnny Depp qui endosse une nouvelle fois un costume de personnage loufoque un peu paumé, on retrouve la française Eva Green dans le rôle de la sorcière Angélique Bouchard, la compagne de Tim Burton Helena Bonham Carter, ainsi que Michelle Pfeiffer et Chloe Moretz.
Un beau cadeau pour Johnny Depp, puisque celui-ci était tellement obsédé par ce personnage quand il était petit qu’il voulait devenir Barnabas Collins.

Disco inferno
Dark Shadows raconte les mésaventures de la famille Collins dans leur immense et sinistre demeure. En 1772, la servante de Barnabas et sorcière, amoureuse de lui mais rejetée, le transforme en vampire et l’enterre vivant pour se venger. 200 ans plus tard, Barnabas est accidentellement libéré de sa tombe et va découvrir le monde de 1972.
A mi-chemin entre Hibernatus et la série Life On Mars, finalement…

La bande annonce:

La série originelle
Dark Shadows est adapté de la série américaine du même nom, créée par Dan Curtis et diffusée de 1966 à 1971 sur la chaîne NBC (inédite en France). Dans la veine de la Famille Adams, mais côté épouvante plutôt alors la 1ère était plutôt comique, la série débuta tout doucement pour devenir extrêmement populaire avec l’apparition du vampire au bout d’un an de diffusion. L’atmosphère inquiétante de Dark Shadows était renforcée par la présence de loups-garous, zombies, sorcières, voyages dans le temps et univers parallèle.
Dan Curtis lui-même avait adapté la série au cinéma en 1971 avec La Fiancée du vampire (House of Dark Shadows) et sa suite Night of Dark Shadows.

La série des années 60

La pin-up de la semaine n°79: Pamela Bryant

Pamela Bryant (8 décembre 1959, Indianapolis, Indiana – 4 décembre 2010, Maui, Hawaii) Mens. 89-61-89, 1,65m, 52kg (35-24-35 , 5ft5in, 115lb)

Actrice et mannequin américain, Pamela Jean Bryant est la Playmate du Mois pour le magazine Playboy d’avril 1978.

Diplomé de l’université d’Indiana dans le domaine des télécommunications, la belle blonde était déjà apparue en septembre 1977 dans Playboy dans un portfolio intitulé Girls of the Big Ten.
Amatrice de plage et de lecture, Pamela profite de sa notoriété suite à ces publications pour entamer une carrière d’actrice au cinéma et à la télévision.
Elle décroche quelques rôles, notamment dans la comédie érotique H.O.T.S. en 1979 (avec Susan Kiger et Sandy Johnson, puis dans Don’t Answer the Phone! et Lunch Wagon au début des années 80. Elle fait également une apparition avec l’héroïne d’Emmannuelle, Sylvia Kristel, dans Private Lessons (1981).
Coté télévision, Pamela Jean apparaît dans plusieurs séries, dont L’île fantastique, Shérif, fais-moi peur!, Huit, ça suffit, L’incroyable Hulk, Hooker, Magnum et La Croisière s’amuse.

Agent Provocateur revisite la lingerie seventies

Pour le printemps 2012, la marque de lingerie Agent Provocateur est allé puisé dans les codes des années 70 pour sa nouvelle collection et sa campagne de pub: matières transparentes, déshabillés et soutiens-gorges bandeaux pour le style; flou artistique, amour à trois et musique rock pour l’ambiance.

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David Hamilton n’est pas loin, et la marque avoue s’être inspirée de l’atmosphère de films comme Emmanuelle ou Histoire d’O.

C’est l’actrice française Mylène Jampanoï qui incarne la nouvelle collection, à découvrir sur leur site et dans la vidéo de promotion The Initiate, avec I Want You Right Now, des MC5 (1969) en musique de fond:

R.I.P.: Jimmy Ellis (The Trammps)

L’Enfer du disco l’a emporté: Jimmy Ellis, le chanteur du groupe The Trammps, a quitté la piste de danse à l’âge de 74 ans. Figure emblématique des années 70, son groupe il a été un des pionniers du disco.
Pour lui rendre hommage, revenons un peu sur l’historique des Trammps.

Au milieu des années 60 à Philadelphie, les Volcanos deviennent les Moods, alternant un certain nombre de musiciens différents. ils obtiennent un premier succès avec leur reprise énergique du titre RnB Zing! Went the Strings of My Heart en 1972.
Passant de la soul au disco avec Love Epidemic l’année suivante, leur musique reste cependant assez confidentielle jusqu’à Hold Back the Night, That’s Where the Happy People Go, puis Disco Inferno, qui se classe assez bien en 1976.


« Burn, baby, burn
! »
Le succès mondial arrive 2 ans plus tard lorsque le titre Disco Inferno est intégré à la bande originale du film Saturday Night Fever. Dans le film, Tony Manero et Annette enflamment la piste sur ce titre, enchaîné avec You Should Be Dancing des Bee Gees.

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L’accroche Burn, baby, burn, répétée dans la chanson, était à l’origine une exclamation du DJ Magnificent Montague, repris en 1965 comme cri de guerre pendant les émeutes de Watts à Los Angeles.

Disco Inferno a été repris entre autres par Tina Turner et Cyndi Lauper et introduit au Dance Music Hall of Fame en 2005. L’occasion pour les membres de rejouer ensemble après 25 ans de séparation.

2 versions des Trammps, avec différents membres, ont continué à tourner jusqu’à aujourd’hui.
John « Jack » Hart Jr., un des organistes originaux des Trammps, est décédé en 2008, à l’âge de 67 ans.