Tous les articles par lostintheseventies

A la recherche de l’ultra-sex

A la recherche de l'ultra sexAttention, ceci est un message à caractère pornographique, mais sans vrai cul dedans.
En 2015, enfin, le retour d’un film de boules au cinéma, et même pas interdit au moins de 18 ans!

 

 

 

Nicolas et Bruno, les 2 fantastiques auteurs du Message à caractère informatique (pépite de doublage de films d’entreprises des années 70-80), sont de retour et vous attendent dans les salles obscures avec un film au(x) poil(s) à voir en couple, entre amis, entre amis-couples. N’oubliez pas vos mouchoirs en papier… vous risquez de pleurer de rire!

A la recherche de l’Ultra-Sex , c’est 2500 films de cul des années 70-80 visionnés, de la plus classique scène de secrétaire au plus tordu film porno dans l’espace, en passant par Cyrano de Vergerac ; des lookes et des coupes de cheveux incomparables et des dialogues complètement décalés.

Le film est programmé à Paris TOUS les samedis soir de l’été (Juillet ET Août) à 22h au Cinéma le Luminor – Hotel de Ville (ancien Cinéma Latina – billetterie sur place – Cartes UGC Illimité et Le Pass acceptées). En attendant une tournée triomphale en France et une sortie DVD?

 

Toutes les infos et les séances sur la page Facebook officielle https://www.facebook.com/alarecherchedelultrasex

Les Minions ont le groove

hippie minion

Après Moi, moche et méchant (1 et 2), les adorables, insupportables, immanquables et impayables petites créatures jaunes ont droit à leur propre film cet été (à l’affiche depuis le 8 juillet). Et la majeure partie de l’action se déroule en… 1968!
« Gruvy baby! »

 

A la recherche du plus vilain méchant sur terre pour le servir avec dévouement, la bande des Minions traversent les âges et les océans, pour débarquer à New York en 1968. Chemises à fleurs, hippies, pattes d’éph’… les dessinateurs s’en sont donnés à cœur joie pour récréer la capitale américaine et ses habitants de l’époque.

Herb
Les 2 méchants, Scarlet Overkill et Herb sont d’ailleurs des mélanges  d’Ana Karina / Uma Thurman et Pete Townshend / Bradley Wiggins, totalement groovy dans le look et dans le verbe (à voir en V.O.!).
Quant à nos bestioles jaunes à grands yeux et langage bizarre, ils enchaînent bien sûr les gaffes dans ce nouveau monde.

A voir absolument, pour les grands (des tas de référence) et les petits (plein de gags débiles) dans les salles obscures climatisées cet été.

 

Michel Gondry filme l’architecture des années 70 pour les Chemical Brothers

Le réalisateur français signe le dernier clip du duo électro anglais Chemical Brothers, Go (feat. Q-Tip). Retour en plein space-age pour cette vidéo qui fait la part belle aux costumes (rétro)futuristes des danseuses, filmées au beau milieu des immeubles eux aussi futuristes des années 70.

Les images ont été tournées à Paris, dans le quartier Beaugrenelle (XVe arrondissement) et mettent à l’honneur l’architecture de ce quartier construit au milieu des années 70.
On y aperçoit notamment les ensembles Mercure II et III, la Tour Cristal, la Tour Espace 2000 ou encore le Novotel Paris Tour Eiffel.*

Une vidéo qui nous rappelle fortement les clips de présentation des collections Space Age de Pierre Cardin au tour début des années 70:



* Pour découvrir ces différents immeubles, rendez-vous sur le site PSS archi

La pin-up de la semaine n°98: Anita Hemmings

Anita Hemmings (née vers 1953, originaire de Boras en Suède) Mens. 1,65m (5’5ft); 86B-61-89 (34B-24-35)

On la connaît sans la connaître: on recense entre 1971 et 1984 pas moins d’une centaine de couvertures de plus de 75 magazines différents, avec la belle suédoise plus ou moins dénudées.

A 18 ans, lors de vacances naturistes, Anita est repérée par un photographe. Celui-ci envoie quelques clichés à un magazine suédois, qui lui fait immédiatement parvenir un billet d’avion pour Stockholm pour une séance photo. Très libre comme la plupart des suédoises à cette époque, Anita n’a aucune gêne à poser nu. Les photos sont excellentes et elle décroche un contrat.

A 19 ans, elle pose pour la une de RITS, et enchaîne les couvertures de magazine: FIB Aktuellt, Cavalier, Chick, le Daily Mirror, Fiesta, Lektyr, Male, Mayfair, Oui, Praline, The Sun… Elle pose même enceinte pour un portfolio intitulé « Lovers ». Elle se dénude également avec une autre pin-up de la semaine, Stephanie Marrian, dans le portfolio Two Girls in Paris,paru dans le numéro de  Oui de janvier 1978.
On retrouvera Anita en photo sur des romans, des disques, des cartes, des calendriers… sous le nom d’Anita Hemmmings ou encore Annicka Salmonson (son nom de jeune fille?), Eve Deneurve, Mariana, Karin, Nicki,  Britt, Charlott, Tanja…

Selon les infos relevées dans les magazines, Anita aurait été assistante d’un photographe et modèle en Suède pendant 4 ans, employée dans une entreprise textile comme consultante/conseillère et aurait souhaité s’orienter vers une carrière dans la restauration. Elle aurait effectué des tests au cinéma mais pas de trace d’un quelconque rôle.
Anita aime cuisiner, l’été (nager et prendre des bains de soleil), voyager, son petit caniche, le ski (sur herbe ou sur neige).
Lorsqu’elle épouse Nick Bell, manager du groupe Deep Purple, elle promet de ne plus poser nue. Mais elle apparaîtra un peu plus tard en page 3 du Sun…

 

 

Paris 70s: Résidence Grancanal

Une drôle de tour aux reflets orangés se reflète dans le canal Saint-Martin…

C’est la Résidence Grancanal, un immeuble de standing construit dans les années 70 (je dirais vers 1974). Avec 17 étages et plus de 50m de haut et sa couleur flamboyante, elle domine largement les habitations plus anciennes du quartier.

  • Premier constat: la hauteur. On envie les habitants du 17e étage qui doivent bénéficier d’une vue imprenable sur ce 10e arrondissement et sur une grande partie de la Capitale.
  • Ensuite, ce qui saute aux yeux, c’est bien sûr cette couleur orange des balustrades, dont la brillance a été parfaitement conservée (ou restaurée), rehaussées par les gros points métalliques qui les accrochent à ces nombreux balcons.
  • De style moderne, la construction se compose de 2 tours jumelles de 17 et 13 étages formant le début d’un L, qui cachent derrière elles deux autres tours de 6 étages. Le tout sur une surface de près de 1,3 hectare.
  • Les arcades extérieures sur pilotis cachent aux entrées des halls des éclairages cachés dans des décorations rectangles-arrondies. On retrouve la couleur orange des balustrades sur les bandes métalliques incrustées dans le revêtement en (fausse?) pierre des murs. 

    • A l’intérieur on retrouve toute la décoration d »origine, en excellent état: suspensions métalliques dans les halls d’entrée, plafonniers en verre dans les couloirs, coffrage arrondi des boîtes aux lettres…
      Les touches métalliques un peu partout rappelle le côté moderne de la construction à l’époque.

      A voir 48-58 quai de Jemmapes 75010 Paris.
      Et comme d’habitude, si un habitant passe par ici et veut me faire visiter, qu’il n’hésite pas à me contacter!