Si l’album annonçait déjà la couleur avec des titres à 100 à l’heure, leur set en concert montre une facette plus hard-rock.
La configuration batterie guitare des frangins Caleb and Ashton Bird évoque les White Stripes, même si on penche plutôt vers le son rock rétro de Black Keys qui seraient très énervés!
Le troisième larron, un grand blond aux cheveux longs, vient apporter de temps en temps une une touche plus psychédélique et originale, avec son saxophone.
Malgré une présence scénique à améliorer, les frères Bird produisent un rock qui déménage, à voir sur scène. Si vous les avez manqués, ils seront à nouveau à Paris (La Flèche d’Or) le 22 octobre et à Limoges et Bordeaux les 21 et 22 octobre.
[Chronique de l’album et liens]
Tweakbird – live à la Maroquinerie Partie 2
Tweakbird – live à la Maroquinerie Partie 3
Black Mountain
Avant même d’entrer sur scène, les rockeurs de Vancouver nous mettent déjà dans l’ambiance: scène enfumée et musique de fond planante; le ton est donné: nous sommes bien de retour dans les années 60-70 pour un concert de rock psychédélique.
Le premier morceau, Wilderness Heart, est tout en puissance, annonçant un set définitivement rock, voire carrément hard, entre Black Sabbath et Led Zep’.
Les claviers apportent la touche carrément psychédélique des morceaux et les 2 trois chansons plus folk sont une entracte pour nos oreilles et nos cheveux.
La chanteuse Amber Webber n’a pas développé un charisme hors du commun, mais sa voix est toujours là, tour à tour grave ou perchée. On voudrait pourtant la voir un peu vivre la musique, danser, grimacer, sourire…
Le public n’est pas très remuant (est-ce une constante de la Maroquinerie ou du rock psyché -Cf. DeadMeadow- ?), mais on voit quand même quelques headbangings et quelques mains ou poings se lever.Le set est vraiment très bon, avec des morceaux qui tirent en longueur pour monter en puissance, notamment No Hits, où le groupe nous fait languir avant de lacher les watts, et c’est ensuite l’explosion finale avec Don’t Run Our hearts Around.