Programme TV du jeudi 19 août : c’est toujours les vacances!

Ce soir, pour ceux qui résisteront à l’attraction de la nouvelle émission culinaire de TF1 : un nouveau De Funès, la rediffusion de Tendre Poulet, encore des bidasses, et toujours l’épopée des années 60 sur Arte.

Les réformés se portent bien – 20h35 sur NT1 (1h35)
On continue dans les aventures des bidasses, ni plus ni moins que la suite de Comment se faire réformer, déjà diffusé.

Tendre Poulet (1978)22h10 sur NT1 (1h45)
(Film déjà diffusé ce mois-ci)

Le gendarme et les extraterrestres – 20h40 sur M6 (1h35)

La suite des aventure de Cruchot, avec ce 5è épisode mettant toujours en scène Louis de Funès, Michel Galabru et compagnie.

L’histoire :
Au cours de patrouilles dans l’arrière-pays, Beaupied puis Cruchot aperçoivent une soucoupe volante posée dans une petite clairière, qui décolle à leur arrivée. Ils en informent immédiatement leur supérieur qui diagnostique aussitôt un léger surmenage de ses subordonnés. Cruchot est bientôt contacté par les extraterrestres, astucieusement déguisés en gendarmes. Très observateur, il remarque que ses mystérieux visiteurs sont construits en tôle et qu’ils s’abreuvent d’huile…

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SUMMER OF THE SIXTIES « Nouvelle Vague » sur Arte de 20h35 à 00h20
Consultez tout le programme pour vous replonger dans les années 60

Pierrot le Fou (1965) – 20h35 sur arte (1h45) (Rediffusion le 23 août à 00h55)

Jean-Paul Belmondo se laisse entraîner par Anna Karina dans une folle cavale. Un choc esthétique et cinématographique signé Godard.
L’histoire:
Ferdinand Griffon, père de famille un peu désabusé, retrouve un ancien flirt, Marianne Renoir, venue faire la baby-sitter chez lui. Il décide de tout quitter et de partir avec celle qui l’appelle « Pierrot » vers le sud de la France. S’ensuit un grand périple où se mêlent le vrai et le faux, trafic d’armes, rencontres incongrues et complots politiques…



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British Blues Explosion, Quand le rock réveilla l’Angleterre (doc. 2010) – 22:25 sur arte (0h55)  (Rediffusions le 22 août à 11h00 et le 27 août à 01h45)

Comment le blues des origines a donné naissance aux Rolling Stones ou aux Yardbirds et ranimé l’esprit du rock’n’roll.
Au début des années 1960, en Angleterre, les ambassadeurs du rock’n’roll (Tommy Steele, Adam Faith et Cliff Richard) abandonnent peu à peu leur image de « rebelle ». Même Elvis Presley, rentré au bercail après son service militaire, devient un pilier de l’establishment. Les jeunes Anglais se tournent alors vers un son plus authentique et plus sauvage. Dans les chambres d’ados, on gratouille des guitares en écoutant en boucle Muddy Waters, Howlin’ Wolf et John Lee Hooker. De cet amour pour le blues américain va naître un nombre impressionnant de groupes – dont les Rolling Stones, les Animals, les Yardbirds… – qui vont rendre hommage au blues tout en le modernisant.

Mods and rockers (doc. 2009) – 23h25 sur arte (0h53) (rediffusions : voir ici)
En 1964, une énorme rixe oppose les mods et les rockers. Retour sur une confrontation révélatrice des contradictions du temps.
Les Mods se battent contre les rockers pour des histoires de vêtements, de territoires ou de goûts musicaux. Ce qui oppose profondément ces adolescents, ce sont deux façons radicalement différentes de voir la vie. Les rockers n’en attendent rien et ne voient en la société qu’une machine à broyer leur individualisme marginal. Les Mods, eux, aspirent à pénétrer au coeur du système et à s’y aménager un espace où ils pourront pleinement s’épanouir en suivant leurs codes, leurs goûts et leur esthétique de l’existence.

One + One, Sympathie for the devil (1965) – 0h20 sur arte (1h35) (Rediffusions: voir ici)

En 1968, Godard filme les Stones composant « Sympathy for the devil » et médite sur la contestation politique.

Godard veut réaliser un film expérimental sur le lien entre la création, incarnée par les Stones en studio, composant le génial « Sympathy for the devil », et la destruction, à travers la mise en scène de la contestation politique et de la violence. Ce qui l’intéresse, c’est l’acte de création lui-même. Aussi prendra-t-il très mal le remontage final du film qui, entre autres changements, remplace la musique enregistrée en répétition par le titre de l’album. L’affaire se finira par une droite du cinéaste dans la figure du producteur et par la scission du film en Sympathy for the devil (version tripatouillée) et en One + one (version godardienne, diffusée ce soir).

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