L’histoire (vraie) de ce satellite, le Skylab, qui doit s’écraser sur la terre, n’est qu’un prétexte qu’a trouvé Julie Delpy pour nous raconter l’histoire d’une (de sa?) famille qui va passer le weekend ensemble à l’occasion de l’anniversaire de la grand-mère.
Certains trouveront peut-être qu’il ne se passe grand chose, qu’il n’y a pas vraiment d' »histoire », mais c’est justement le parti pris du film, qui est finalement presque un documentaire sur la vie de famille à la fin des années 70.
Moi j’ai passé un très bon moment, à me remémorer de très bon souvenirs de weekends ou d’anniversaires en famille, avec leurs repas, jeux de carte, débats politiques, souvenirs de la guerre, tours de vélo dans le jardin, histoires de fantômes entre gosses…
Côté réalisation, le film est très réussi L’ambiance est superbement retranscrite, on a vraiment l’impression de passer le weekend avec toute la famille. Les looks, musiques, décors sont vraiment très soignés: quel plaisir de retrouver dans le film les bols à fleurs dans lesquels je mange tous les jours ou la boîte à coton en plastique marron que j’ai toujours vue chez mes parents!
A voir absolument si vous avez vécu cette époque, en tant que parent ou enfant, et à montrer à vos parents pour leur rappeler leur jeunesse, ou à vos enfants pour leur raconter votre jeunesse en images!
A l’occasion de la ressortie en salles de Portrait d’une enfant déchue, plein champ sur une icône du cinéma des années 60 et 70
Faye Dunaway (née le 14 janvier 1941 à Bascom, Floride) Mens. 75-62-75 (34-25-34), 1,78m (5ft, 7 in)
D’abord actrice, puis productrice, réalisatrice et scénariste, Faye Dunaway est un des sex-symbol du cinéma des années 60 et 70, grâce notamment à ses rôles dans Bonnie et Clyde, L’Affaire Thomas Crown, ou La Tour infernale, où elle incarne souvent une femme à la beauté froide.
La jeune Faye suit des cours de danse, de claquettes, de piano et de chant. Elle étudie dans les universités de Boston et de Floride. A l’âge de 21 ans, elle prend des cours de théâtre à l’American National Theater and Academy. Repérée dans l’adaptation des Sorcières de Salem, elle est recommandée à Elia Kazan et encensée par la critique pour ses rôles dans des pièces à succès, en particulier Après la chute d’Arthur Miller et Hogan’s Goat.
Son premier film, Que vienne la nuit, d’Otto Preminger, en 1966 est un calvaire pour elle, en raison de relations très conflictuelles avec le réalisateur. Elle rachète le contrat de 5 ans qu’ils avaient signé et pense même arrêter là sa carrière cinématographique. Elle accepte pourtant le rôle de la criminelle Bonnie Parker dans Bonnie and Clyde. Critiqué pour sa « glamorisation » du couple de tueurs, sa violence et son humour noir, le film est un énorme succès commercial. Faye Dunaway est nommée à l’Oscar de la meilleure actrice et obtient un BAFTA. Dès lors, elle travaille avec les plus grands acteurs hollywoodiens sous la direction de réalisateurs de renom: – L’Affaire Thomas Crown, (refusé par Brigitte Bardot) Steve McQueen et le réalisateur Norman Jewison sont réticents à engager Faye Dunaway, mais changent d’avis suite au succès de Bonnie and Clyde. Le film entre dans la légende pour sa séquence de baiser de plus d’une minute entre McQueen et elle. – Elle tourne sur le continent européen: Le Temps des amants, descendu par la critique, La Maison sous les arbres, de René Clément qu’elle considère comme son plus mauvais film. – De retour aux USA, elle tourne dans le 1er film de Jerry Schatzberg, photographe du film Bonnie and Clyde, Portrait d’une enfant déchue, inspiré de la vie du mannequin Ann Saint Marie. Le film ne sort que dans une seule salle de Manhattan mais est distribué en France. Dunaway est à nouveau nommé aux Golden Globes. – L’Arrangement avec Kirk Douglas, – Elle incarne le personnage diabolique de Milady de Winter dans Les Trois mousquetaires et sa suite On l’appelait Milady. – Ses querelles avec Roman Polanski sur le tournage de Chinatownfont la une des journaux à scandales, mais le film est un très grand succès critique et commercial. Elle est nominée aux Oscars et Golden Globes et BAFTA. – Avec Paul Newman dans le film catastrophe La Tour infernale (1974), – Avec Robert Redford dans Les Trois Jours du condor (1975) de Sydney Pollack, succès populaire et critique. – 2 ans plus tard, elle remporte l’Oscar et le Golden Globe de la meilleure actrice pour son rôle de productrice de télévision dans Network. – Le Voyage des damnés (1976) de Stuart Rosenberg, l’histoire de 937 réfugiés juifs allemands qui fuient l’Allemagne nazie en embarquant sur le paquebot SS Saint Louis et qui se voient refuser l’asile à Cuba et aux États-Unis. – Après 2 ans d’absence, Les Yeux de Laura Mars (1978), nouveau succès critique et commercial, puis Le Champion (1979). Elle poursuit sa carrière d’actrice au cinéma et à la télévision dans les années 80 et 90 avant de passer derrière la caméra. .
Steve Jobs, co-fondateur d’Apple à la fin des années 70, nous a quitté hier à l’âge de 56 ans. Il avait quitté ses fonctions à la tête de son entreprise au début de l’année, pour raisons de santé.
Un drame pour les fans de la marque à la pomme.. mais moi ça ne m’empêchera pas de continuer à manger des pommes!
Si le design et la simplicité qui ont fait le succès de la marque s’inscrivent bien dans la tendance des années 70, la stratégie de fermeture, en est, elle, bien éloignée, je trouve… Moi, en tout cas, je vais continuer à utiliser de plus en plus de logiciels libres, en jeune hippie que je suis!
Allez, pour le plaisir, quelques photos de sa pomme dans les années 70:
Aujourd’hui, mardi 4 octobre, c’est la journée mondiale des animaux (World Animal Day), alors moi je vous balance quelques photos 70s d’animaux ou en rapport avec les animaux: des hommes et des animaux à la mode, des filles dénudées avec des animaux, Robert Plant avec des animaux… Oh, et puis j’ajoute un petit clip des Animals (mais j’aurais pu aussi vous mettre les Turtles, Cat Stevens ou les Yardbirds…).
Dans le cadre du cycle « Belleville-Ménilmontant en images », l’association Trajectoires présente l’exposition Le Belleville de F.X. Bouchart, une série de photographies du quartier dans les années 70.
A découvrir: le quartier de Belleville sous l’oeil de François-Xavier Bouchart à l’époque de sa grande transformation: rues et passages aujourd’hui disparus, commerces fermés, des enfants qui jouent sur les terrains vagues après la destruction d’immeubles…
Une expo interactive puisque des post-its ont été ajoutés sur les photos par des habitants du quartier pour identifier ici une rue qui a disparu, là un visage connu.
Jusqu’au 16 octobre 2011 au Centre d’Accueil Thérapeutique à Temps Partiel
Du lundi au jeudi: 14h-17h Le vendredi: 13h-16h (avec l’Amicale du Bouffadou) Samedi et dimanche: 10h-12h / 14h-18h (avec l’Association Trajectoires)